Quand un dîner au restaurant se finit au-dessus de la cuvette des toilettes, les canalisations connaissent souvent tout le bien que l'on peut penser de cette adresse. Mais ce ne sont pas les seules. Les réseaux sociaux profitent également de cette information et les chercheurs de l'université de Rochester (New-York, Etats-Unis) l'ont bien compris.
En effet, le projet nEmesis consiste à analyser les tweets des clients détenant des mots-clés liés aux intoxications alimentaires. Ils sont ensuite classés de manière à épingler les avis clients directement sur une carte, pour qu'ils soient clairement affichés. Si les tests démontrent que les 480 alertes recensées par l'application correspondent à celle du Ministère de la santé américain, le directeur du département informatique de l'université Henry Kautz en explique les limites dans un article.
«Les rapports de Twitter ne sont pas un indicateur précis. N'importe quel cas pourrait être dû à des facteurs non-liés au repas servi dans le restaurant, mais dans l'ensemble les chiffres sont révélateurs».
En cours de réalisation, l'application d'analyse des données est développée de manière à travailler conjointement avec d'autres moyens de recherche, afin de prévenir des cas d'intoxications alimentaires. De même, le but est d'éviter la propagation de maladies transmissibles par la nourriture.
* Illustration extraite du site de l'université de Rochester : http://www.cs.rochester.edu
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