Voilà la phrase de clôture de la pétition mise en ligne récemment sur Change.org, par le collectif Georgette Sand, rassemblant des consommatrices françaises excédées de payer leurs protections hygiéniques (tampon, coupe menstruelle, serviettes...) au prix fort. Car si certains produits du quotidien, dits de première nécessité, bénéficient de taxes plus avantageuses, les tampons sont autant taxés que certains produits de luxe.
En France, la TVA sur les produits de première nécessité est fixée à 5,5%, tout comme pour les livres ou encore les préservatifs, afin d'améliorer l'accès à des produits jugés primordiaux. Mais d'autres articles, loin d'être indispensables, profitent de cette taxe réduite pour d'autres raisons. Ainsi, parmi les privilégiés à 5.5%, on retrouve la truffe, le foie gras, les sodas, les ventes d'oeuvres d'art, les pâtisseries fraîches, les crèmes glacées ou les bouchées de chocolat fourrées. En revanche, les protections hygiéniques sont, elles, taxées à 20%, une différence qui ne passe pas inaperçue sur le ticket de caisse.
Au Royaume-Uni, le gouvernement taxe tous les produits sanitaires à 5% depuis 2 000, après des années de taxation à 17,5%. En revanche, "les fleurs comestibles en sucre, les gelées alcoolisées et les plats exotiques composés de kangourou et de crocodile", sont eux, exemptés de toute taxation, comme le rappelle la pétition Change lancée en Angleterre.
Au Canada, même son de cloche. Les tampons et autres serviettes sont considérés comme des produits de luxe. La pétition canadienne joint d'ailleurs une liste non exhaustive des produits, qui eux, sont détaxés. On y retrouve entre autres le sperme humain, les gâteaux de mariage et les cerises pour cocktails. Et pour boucler ce rapide tour du monde des protestations ralliées sous le hashtag #tampontax, l'Australie aussi a sa propre pétition pointant du doigt cette pratique de taxation sur des produits nécessaires et indispensables pour les femmes. Il est à noter que toutes ces pétitions seront envoyées aux gouvernements concernés, en espérant un changement rapide des taux de TVA.
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