Malgré le Dieselgate en 2015 et plus récemment les révélations de failles dans le système informatique des télécommandes des véhicules sans clé, le constructeur automobile allemand ne s’est jamais aussi bien porté. Avec un record de vente évalué à 10 millions de véhicules en 2016 toutes marques confondues (Audi, Porsche, Seat, Skoda, Bentley…), Volkswagen s’offre la première place du podium, occupée depuis des années par le géant Toyota qui produit les véhicules Toyota, Lexus, Daihatsu et Hino.
Ce revirement de situation s’explique en partie par une explosion des ventes de Volkswagen en Asie et notamment en Chine où sa croissance a fait un bon de 12,2%, quand celle de son concurrent Toyota plafonne à 8,2%. Parallèlement, Toyota a misé sur ses modèles Berlines alors que le marché place en tête des ventes les véhicules SUV, crossover et les pick-ups qui attirent les professionnels comme les particuliers. Une mauvaise stratégie qui lui a valu de perdre 2 points de croissance aux États-Unis.
Si les acheteurs font encore confiance au constructeur allemand, l’avenir n’est toutefois pas tout rose pour Volkswagen qui s’apprête à payer les frais de sa fraude aux tests de pollution. Le montant de la facture du Dieselgate, incluant les rappels, les remises aux normes, les reprises des véhicules ainsi que les dédommagements financiers pour les vendeurs et les automobilistes, est estimé à plus de 23 milliards de dollars au total. Un accord entre le groupe et la justice américaine devrait être signé dans les semaines à venir. En attendant, des enquêtes sont toujours en cours en Allemagne et aux États-Unis.
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