Depuis vendredi dernier, les employés de l'entreprise Logista France, et plus précisément du site de distribution de Paris-Lognes, sont en grève. Ils demandent une augmentation de leurs salaires, à hauteur de 25 euros brut par mois. Contrôlant une grande partie des livraisons des bureaux de tabac en Île-de-France, le blocus de cette entreprise commence à inquiéter les buralistes franciliens. Aussi, le président de la Confédération des Buralistes, Pascal Montredon, a demandé la mise en place d'un plan d'urgence de livraison. Selon lui, ce gel des livraisons « a pour conséquence des ruptures de stock, des heures perdues à tenter de s'approvisionner, et des difficultés supplémentaires, à la veille d'une pénurie de tabac ». En effet, tous les bureaux de tabac ne sont pas livrés à la même fréquence et certains se retrouvent déjà face à des ruptures de stocks concernant les produits les plus vendus.
Interrogé par Le Parisien, Gérard Bohélay de la Fédération régionale des buralistes précisait que « les quelques 5 000 tabacs d'Ile-de-France sont livrés en cadencé, c'est à dire pour certains tous les huit jours, pour d'autres tous les quinze jours et pour d'autres encore une fois par mois. Tout dépend de la date de leur dernier réapprovisionnement ».
Articles dans la même catégorie
Vendredi dernier représentait la dépendance de la France face à l’importation de poissons. Ainsi, s'il n’importait pas 60% de sa consommation, l’état aurait déjà pêché le dernier poisson présent dans ses eaux.
L’étude «(Not) Made in France» publiée par le Centre d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII) se penche sur le surcoût pour un ménage souhaitant consommer exclusivement des articles produits en France.
La direction du magasin Auchan de Sarcelles a pris la décision de mettre des antivols sur la viande de la marque Charal, avant de les retirer hier. Selon le directeur de ce supermarché, cette mesure fait suite à des vols de steaks hachés avant Noël.
De Londres à Canberra, en passant par Paris et Ottawa, des associations de consommatrices ont débuté des campagnes de protestation pour faire baisser la taxe appliquée aux serviettes, tampons, coupes menstruelles et autres protections hygiéniques.