Avec l’essor du e-commerce, le nombre de livraisons, dans Paris et ses environs, s’est nettement intensifié. En effet, ce canal commercial augmente celles-ci de 20 à 30% an par. Par ailleurs, ce ne sont pas moins de 90% des marchandises qui sont transportées par voie routière, soit plus de 32 millions de tonnes. Or ceci contribue fortement aux émissions de gaz à effet de serre, ce qui inquiète les particuliers.
La charte, qui sera signée lundi prochain par les élus du Conseil de Paris, présentera des propositions d’amélioration du trafic commercial parisien. 80 entreprises dont Carrefour et Casino s’engageront elles-aussi à mettre en place, ces solutions environnementales et logistiques.
Parmi ces dernières, la diminution du trafic routier est au coeur des problématiques. Aussi, il a été proposé d’augmenter le volume des marchandises transportées par voie fluviale. La création d’«hôtels logistiques» dans la capitale permettrait de stocker les arrivages extérieurs, de plus petits véhicules prenant ensuite le relais pour la distribution.
D’autre part, Paris s’engage de plus en plus dans les énergies vertes. D’ici 2017, la ville s’est engagée à diminuer de moitié le nombre de véhicules diesel, pour les trajets du dernier circuit de livraison. Les véhicules électriques devraient pas à pas les remplacer pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Des livraisons nocturnes et silencieuses amèneraient, quant à elles, une réduction conséquente des nuisances sonores pour les riverains.
Avec l’éco-taxe poids lourds, le gouvernement a déjà démontré sa volonté de réformer le transport de marchandises par voie routière. Celle-ci entrera en vigueur le 1er octobre prochain.
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