Limiter les émissions d'échappement contenant des gaz polluants (monoxyde de carbone, monoxyde, dioxyde d'azote) constitue un réel enjeu environnemental et climatique pour les générations futures. C’est également un problème de santé publique puisque ces émissions renferment des particules fines cancérigènes qui polluent l’air que l’on respire. Selon les dernières estimations de l’agence sanitaire, la pollution atmosphérique causerait chaque année 48.000 morts en France.
Si les constructeurs ont fait quelques efforts pour produire des véhicules plus propres, le chemin à parcourir est encore long et parallèlement le nombre de véhicules en circulation dans le monde ne cesse d’augmenter.
Pour limiter ces rejets de gaz polluants et améliorer ainsi la qualité de l’air, la start up Gravity Labs a eu la brillante idée de recycler le carbone émis par les voitures, en encre. Pour cela, elle a développé un système unique appelé Kaalink. Il s’agit d’un boîtier cylindrique qui s’adapte sur les pots d'échappement et permet de collecter 95% des émissions polluantes. Un procédé de purification permet de séparer les gaz, les métaux lourds, les particules cancérigènes, et collecter le carbone contenu dans la suie. Utilisé comme matière première des encres de stylos et de peinture, le carbone est mélangé à des huiles pour obtenir le produit fini.
La première gamme de stylos fabriqués à partir de l’encre a été baptisée Air-Ink et devrait prochainement débarquer sur le marché. Gravity Labs, qui travaille également au sein du MIT Media Lab, a entamé des démarches pour déposer un brevet avant de commercialiser ses produits.
Crédit photos : graviky.com
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