Inspiré du jeu The Landlord’s Game créé au début du XXème siècle, le Monopoly a toujours gardé le même système de jeu, s’axant sur la spéculation immobilière et les risques qui y sont liés. En effet, jouer et acheter des propriétés n’est pas sans risque et peut se finir sur la case prison, si l’on n’est pas vigilant.
Dans les nouvelles éditions commercialisées par Hasbro cette année, la spéculation boursière a remplacé la spéculation immobilière. Pour monter son empire, il n’est plus nécessaire de détenir les gares, la rue de la Paix ou les Champs-Elysées. Désormais, il faut être l’actionnaire majoritaire de Facebook ou d’Apple. Quant à la case prison, elle a complètement disparue du plateau de jeu, ne laissant aucune conséquence aux actes du jeu.
Aussi, des députés italiens ont envoyé une lettre à l’ambassadeur américain. Celle-ci explique que la société Hasbro est en passe de «substituer aux traditionnelles propriétés immobilières des paquets d’actions de grandes multinationales». En supprimant la case prison, la firme envoie «un message anti-éducatif qui veut que l’on ne soit pas puni quand on viole des règles». Pourtant, ce jeu travaille depuis des décennies à l’initiation «des générations de jeunes au mécanisme de l’économie de marché».
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