Thierry Lazaro, député UMP déposera prochainement une proposition de loi visant à réglementer la vente de cigarettes électroniques. Actuellement vendues en magasins spécialisés et dans les bureaux de tabac, il serait question de passer la commercialisation exclusivement dans les débits de tabac. Le député a précisé au journal Le Parisien que cela « serait juste sur le plan économique, et ce serait cohérent sur le plan de la santé publique ». Passer les cigarettes électronique sous la même législation que les cigarettes normales permettrait aussi l’interdiction d’achat par les mineurs, mais aussi une taxation sur ces produits qui ne cessent de gagner du terrain.
Par ailleurs, une étude commandée par la ministre de la santé Marisol Touraine devrait paraître prochainement, sur les risques liés aux composants du e-liquide contenus dans les recharges. En effet, le problème majeur de la vente en libre service de ces produits est la présence de nicotine, qui se retrouve à la portée de tout un chacun. Aussi, dès 2011, l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (anciennement Afssaps) recommandait dans une étude, de ne pas utiliser de cigarette électronique à cause de la dépendance à la nicotine. Dorénavant, les interrogations se posent vis-à-vis du statut de ce produit. Devrait-il être considéré comme un médicament pour l’aide au sevrage tabagique ou comme un produit de consommation courante ?
Articles dans la même catégorie
Tomber malade après un dîner au restaurant est une nouvelle que l'on partage et les chercheurs de l'université de Rochester l'ont bien compris. Leur application nEmesis est donc capable d'analyser les tweets des clients pour lister les adresses à éviter.
Si la semaine dernière, il était encore question d’une hausse du tabac en deux temps, Marisol Touraine vient de dissiper tous les doutes. Le prix du tabac augmentera donc de 30 à 40 centimes dès juillet prochain.
Sévissant aussi bien chez les humains que chez les animaux, l'antibiorésistance est devenue une question de santé publique. Appliquant les objectifs de l'UE, des marques misent alors sur des élevages sans antibiotiques, sans OGM et sans castration.
Avec ses 69 boutiques optiques et un service en ligne, les magasins Leclerc se lancent dans la vente de lentilles de contact et de produits d’entretien. Garantissant des prix bas toute l’année, l’enseigne s’accompagne de l’expertise de professionnels.