Le 23 septembre dernier, Sephora s'est vue interdire par la justice, d'ouvrir sa boutique située sur les Champs-Élysées après 21 heures. Si les membres du Clip-P, le Comité de liaison intersyndicale du commerce de Paris, se disent satisfaits de cette interdiction, les salariés de l'enseigne de cosmétiques ont décidé de faire appel. Une pétition a d'ailleurs été signée par la grande majorité des employés de la boutique parisienne. Ces derniers soutiennent la direction de Sephora et défendent l'ouverture tardive. Pour cause, la firme affirme effectuer 20% de son chiffre d'affaire après 21 heures et applique une majoration de 50% sur le taux appliqué après cet horaire.
De leur côté, les syndicats attaquants souhaitent avant tout éviter une concurrence déloyale entre les enseignes. A titre dissuasif, la société appartenant au groupe LVMH a été condamné à verser 80 000 euros par salarié travaillant après 21 heures, en cas d'infraction constatée. «Nous avons déjà obtenu des décisions identiques sur Apple, sur Uniqlo et nous comptons bien évidemment faire appliquer la loi partout. Car c'est une histoire de concurrence cette affaire et c'est la prime à celui qui déréglemente le premier», explique à l'AFP Karl Ghazi, le secrétaire générale de la CGT commerce de Paris.
En réponse, les salariés de la boutique des Champs-Élysées font appel à cette décision de justice et passeront au tribunal mercredi prochain.
Articles dans la même catégorie
Lorsqu'un produit est dangereux ou susceptible de l'être pour la santé des consommateurs, certaines mesures sont à mettre en place comme son retrait ou son rappel. Mais doit-on alerter la DGCCRF ou s'en charger soi-même ?
En janvier 2014, la taxe sur la restauration augmentera sur les produits de consommation immédiate. Toutefois, le collectif Alimentation & Tendances, regroupant différentes chaînes de restauration à emporter, souhaite un remaniement du plan pour 2014.
La garantie légale des vices cachés protège les clients des défauts invisibles lors de l'achat, et ce jusqu'à 2 ans après la vente. Si l'existence du vice est prouvée, cela peut donner lieu à une diminution du prix d'achat ou à l'annulation de la vente.
Les mesures visant à réglementer l’installation des magasins drives ne sont pas incluses dans le projet de loi de la ministre Sylvia Pinel, mais bien dans celui de Cécile Duflot. Celui-ci sera présenté à l’Assemblée Nationale, le 10 septembre prochain.