Si le silence du sponsor officiel des JO de Sotchi, vis-à-vis de la loi russe anti-gay, fait déjà grincer des dents, sa dernière opération commerciale ne risque pas d'améliorer la situation. En effet, la campagne marketing « Share a Coke » organisée dans différents pays a pris une tournure particulière, en Afrique du Sud. En complément de la liste de plus de 400 prénoms pouvant remplacer le logo de la marque sur ses canettes, la version sud-africaine du site dédié « Share a Coke » propose de customiser une bouteille virtuelle avec l'inscription de son choix. Toutefois, certains mots comme « gay » « lesbienne » ou encore « homo » sont refusés sur la plateforme et laissent place à un message d'erreur étrange. « Oops, let's pretend you didn't just type that. Please try another name » (« Oops, faisons comme si vous n'aviez pas tapé ça. Veuillez essayer un autre nom »).
Cela pourrait laisser penser que seuls des noms propres ou n'ayant aucune connotation sexuelle puissent être validés. Pourtant, le mot « straight » (« hétérosexuel ») s'affiche sans problème sur l'habillage rouge et blanc de la boisson. Si la marque a depuis fermé son service de personnalisation virtuelle, elle ne s'est toujours expliquée sur ces restrictions discriminatoires. De leur côté, les associations de défense des droits des homosexuels appellent au boycott de la marque.
* Illustration extraite de la page Facebook Coca-Cola : https://shareacoke.co.za
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