Les petites annonces regorgent de particuliers mettant en location leurs appartements à des fins touristiques. Les prix élevés dans le secteur hôtelier et les budgets vacances restreints ont poussé les vacanciers à trouver d’autres solutions. L’émergence de nombreux sites spécialisés comme Airbnb montre l’attirance des consommateurs pour ces modes de location.
Mais la justice new-yorkaise vient de juger la location d’un appartement par un particulier à des touristes, comme enfreignant les lois hôtelières de l’état. Le bailleur condamné avait posé une annonce et loué son logement durant trois jours, via le site Airbnb. La raison de cette amende de 2400 dollars est la concurrence faite par ce système aux institutions hôtelières, et un marché de la location permanente en latence.
En France, les contrôles dans certaines villes se font plus fréquents et l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) s’insurge contre ces systèmes de location sans législation spécifique. Une cinquantaine de plaintes ont d'ailleurs été déposées par l’association. «Les propriétaires ne passent aucun contrôle alors que dans l’hôtellerie nous sommes assaillis de normes», explique le président de l’Umih. «Beaucoup de personnes utilisent Airbnb de manière non-amateur, voire professionnelle».
Le marché du particulier à particulier, en pleine expansion, est dans le viseur des gouvernements mais plaît énormément aux vacanciers. Ces alternatives encore très peu réglementées verront peut être bientôt l’apparition de codes pour limiter leur impact sur les industries existantes.
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