La vente en ligne de médicaments sans ordonnance autorisée dès juillet

La vente en ligne de médicaments sans ordonnance autorisée dès juillet


Santé E-commerce

A partir du 12 juillet, les médicaments délivrés sans ordonnance pourront être commercialisés sur internet. Toutefois, la réglementation qui entrera en vigueur est stricte, et vise à maintenir les pharmacies existantes et la sécurité des patients.

La France était en retard sur ses voisins européens concernant la commercialisation de médicaments sur internet. Mais c’était sans compter l’arrêté relatif aux pratiques de dispensation électronique de médicaments, publié dimanche au Journal Officiel. En effet, dès le 12 juillet prochain, les pharmacies françaises vont pouvoir se doter d’un site internet afin de mettre en vente les médicaments dispensés sans ordonnance. Cette plateforme «est considérée comme le prolongement virtuel d’une officine de pharmacie autorisée et ouverte au public».

«Garantir un même niveau de qualité et de sécurité qu’au comptoir» 

La législation prévoit un suivi du patient tel qu’au comptoir de la pharmacie physique auquel est rattaché le site. Ainsi, un compte personnel est mis à disposition de chaque patient, comportant ses précédents achats et conversations avec le pharmacien, ses informations personnelles et un processus de désinscription.

Le pharmacien est tenu de faire un suivi de ses patients sur internet. Il «a la responsabilité de mettre en ligne un questionnaire dans lequel le patient doit renseigner son âge, son poids, son sexe, ses traitements en cours, ses antécédents allergiques et, le cas échéant, son état de grossesse ou d’allaitement». La première commande ne sera délivrée qu’à partir de sa validation de ce dernier par le pharmacien.

D’autre part, la présentation des médicaments devra être très objective, en indiquant le nom complet, les indications thérapeutiques, le nombre de prise, les précautions d’emploi et le prix fixé par l’officine.

Une commercialisation objective et claire

Lors de la commande, la notice devra être affichée et imprimable obligatoirement, afin que le patient la consulte avant la finalisation de celle-ci. De même, «la quantité maximale à délivrer recommandée est conforme à la durée du traitement indiqué». Pour cela, un blocage des quantités sera prévue dans le dispositif. De même, l’officine n’est pas autorisée à exiger un montant minimal d’achat.

Par ailleurs, les médicaments seront directement délivrés par l’officine, soit par livraison ou en se déplaçant en pharmacie pour les récupérer.

Ainsi, 4000 médicaments seront bientôt en ligne sur le site des pharmacies françaises, dans un cadre très stricte où le patient sera correctement informé. «Nous voulons clairement rappeler que le médicament n’est pas un produit comme un autre. Ce n’est pas une marchandise qui peut circuler sans contrôle» expliquait la ministre de la santé Marisol Touraine.  

Article rédigé par La Rédaction Au-Magasin.fr

Articles dans la même catégorie

Liftware : la cuillère contre les tremblements de Parkinson

Liftware : la cuillère contre les tremblements de Parkinson

La société Lift labs vient de mettre au point une cuillère compensant en partie les tremblements dus à des maladies telles que Parkinson. Celle-ci détecte l'instabilité de la main et agit en complément afin que le contenu reste en place.

  • High-Tech
  • Santé
  • Insolite
L'accord de réduction du sel et du gras dans la charcuterie

L'accord de réduction du sel et du gras dans la charcuterie

Les fédérations de charcutiers traiteurs viennent de signer un accord avec le ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation visant à réduire le taux de sel et de lipides dans 12 produits, dont le saucisson, le jambon et la mousse de canard.

  • Santé
  • Alimentation/Boisson
Le nouveau concept de Carrefour Bio

Le nouveau concept de Carrefour Bio

Carrefour Bio n’a de cesse d’innover et de développer son réseau qui compte désormais plus de 20 points de vente.

  • Concepts de magasins
  • Santé
  • Alimentation/Boisson
L'Assemblée nationale refuse de baisser la TVA sur les tampons

L'Assemblée nationale refuse de baisser la TVA sur les tampons

Comment justifier le gouffre entre la TVA réduite à 5,5 % pour les sodas et celle de 20 % sur les protections hygiéniques ? L'un est considéré comme un produit de première nécessité, quand le second rapporte à coup sûr 55 millions d'euros à l’État.

  • Santé
La vente en ligne de médicaments sans ordonnance autorisée dès juillet
Enseignes en relation avec l'article
Pharmacies
  • 10513 magasins Pharmacies indexés
> Toutes les actualités Pharmacies