The Phone House connaît depuis 2012, une forte chute de son chiffre d’affaire en France, avec la concurrence sur internet des offres low-cost et des opérateurs mobiles virtuels. Son contrat avec Bouygues Télécom, qui représente 12% des offres vendues dans les magasins de la chaîne, a été rompu l’année dernière. Orange, son principal partenaire avec 52% des offres proposées, avait octroyé un an de sursis à la firme avant de se retirer. Le directeur commercial d’Orange expliquait qu’étant «donné la qualité de la relation que nous avons depuis de nombreuses années avec The Phone House, nous sommes soucieux de les aider. Nous sommes à l'écoute des difficultés sur lesquelles ils nous interpelés».
Mais cela n’a pas suffit à redresser l’enseigne, dont l’actionnaire américain Best Buy (actionnaire à 50%) a cédé ses parts à son associé anglais Carphone Warehouse Group. Ainsi, plus de 1000 emplois sont menacés en France et les boutiques devraient disparaître progressivement d’ici 2014. Toutefois, la direction de The Phone House précise qu’elle fera «tout pour sauver l'emploi, mais il va y avoir des licenciements économiques». La société s’applique à chercher de nouveaux acheteurs afin de préserver le maximum d’emplois et de franchises.
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