Au 1er janvier dernier, les droits d’accises sur la bière ont augmenté de 160%, entraînant une hausse du prix de vente des brasseurs qui s’est répercutée au comptoir. Ceux-ci appelés aussi impôts indirects, sont calculés sur la quantité de production de certains produits comme le tabac, l’alcool ou le pétrole.
Ainsi, les brasseries produisant moins de 200 000 hectolitres par an sont taxés à hauteur de 3,60 euros par degré et par hectolitre. Quant aux géants comme Heineken, Carlsberg Kronenbourg et AB Inbev (les brasseurs de la Leffe) ils payent 7,20 par hectolitre et par degré.
Aussi, les ventes de bières ont chuté de 15% dans les bars et les restaurants quand celles de la grande distribution ont baissé de 3,5 à 4%. Du côté de la production, c’est «une baisse de 30% en cumul par rapport au 1er trimestre 2012» qui a été enregistrée. «Dans ces conditions, les brasseurs demandent une stabilisation de la situation fiscale du secteur» précisent les membres de l’association.
Par ailleurs, bien que faibles consommateurs de bières par rapport au reste des 27 pays de l’Union européenne (26ème avec 30 litres par an par personne), les français restent, avec les scandinaves, les plus taxés sur la bière (mais pas sur le vin).
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